Madame, Monsieur,
Pour votre information, je vous transmets ci-joint et ci-dessous le communiqué de l’évêché
concernant les nominations.
Avec mes meilleures salutations,
Véronique BENZ
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ÉGLISE CATHOLIQUE DANS LE CANTON DE FRIBOURG
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Communication interne destinée aux agentes pastorales et aux agents pastoraux
Vous le savez plus ou moins, à la suite de visites que j’ai effectuées successivement à
Lausanne, Genève, Fribourg et Neuchâtel il y a quelques mois, des projets sont en cours
pour un renouveau dans le diocèse. Vous n’avez pas tous participé à ces présentations, et
je vous dois donc quelques explications en lien avec les annonces que vous recevez en ce
moment.
Depuis fin 2019, je désire lancer un processus synodal dans chaque Unité pastorale (UP).
Le Covid a retardé ce projet qui implique des rassemblements, mais le même Covid a
accéléré en moi le sens de certaines urgences. Notamment, des réflexions fréquentes sur
des raisons invoquées pour ne pas revenir dans les églises montrent que la situation que
j’attendais dans quelques années se présente maintenant, et qu’il est urgent de favoriser
des communautés chrétiennes vivantes où l’on ait envie revenir (c’est le sens de ma
récente lettre pastorale). D’où l’un des éléments de ce qui vous est communiqué maintenant
: il me semble prioritaire que des prêtres qui peuvent favoriser des centres vivants le
fassent, et c’est ce que je demande aux actuels vicaires épiscopaux Jean Glasson et
Christophe Godel, en les remerciant de l’accepter, alors que Don Pietro Guerini retourne
dans son diocèse marqué par la pandémie ; le canton de Genève entrera dans ce processus
dans une année. Il y a des années que je me fais régulièrement reprocher d’avoir écarté de
leur mission ces bons curés pour les attacher à un service toutefois important…
Par ailleurs nous connaissons depuis longtemps une heureuse collaboration pastorale entre
baptisés : il est désormais normal que les UP soient animées par des équipes pastorales,
et que des laïques collaborent dans toutes sortes de services. Pour une partie de leur
fonction, les vicaires épiscopaux sont remplacés par des représentants et représentante de
l’évêque laïques ou diacre. Cette partie de la fonction impliquera une coordination de
tous les services de l’Église dans les régions diocésaines (nouveau nom des vicariats,
dont le nom impliquait des vicaires). La présence de représentants qui ne sont pas prêtres
s’accompagne de celle d’un deuxième vicaire général, et du projet de développer le rôle
des doyens (éventuellement avec des adjoints pour que leur charge ne les éloigne pas de
leur devoir pastoral).
Il ne s’agit pas que de tout garder comme avant, sauf des changements de personnes et de
terminologie. Le but fondamental est de favoriser des communautés vivantes où l’on puisse
vivre et découvrir la présence du Seigneur. Nos structures n’ont pas d’autre but. Le
processus synodal que je désire doit nous permettre, à la lumière de l’Esprit Saint,
d’être de telles communautés. J’ai demandé aux représentants que je nomme maintenant de
faire un saut dans la foi, car nous allons vers un avenir à la fois semblable (l’Église
reste le Corps du Christ qui est même hier, aujourd’hui et demain) et différent (notre
structure territoriale, par exemple, a changé et changera). Lors de ma tournée des
cantons, j’ai expliqué mon désir d’une plus grande transversalité dans le diocèse, car je
vois bien que des questions semblables se posent partout que la mise en commun des
questions et des réponses est bénéfique dans tous les domaines. En même temps la vie de
l’Église implique une subsidiarité en partie pratique (par exemple la collaboration avec
des structures cantonales, et d’autres communautés religieuses) et fondamentalement
théologique : Dieu nous regarde et nous appelle personnellement, et nous ne pouvons pas
nous rencontrer seulement dans des schémas généraux.
Ce n’est pas pour rien que je vous écris le jour de la Pentecôte : que le Saint-Esprit
nous guide !
Fribourg, le 23 mai 2021
+ Charles MOREROD
Annexe : communiqué sous embargo
Mitteilung an unsere Seelsorgenden
Aufgrund meiner Besuche vor einigen Monaten, nacheinander in Lausanne, Genf, Freiburg und
Neuenburg, sind Sie alle mehr oder weniger informiert über die Projekte, welche für eine
Erneuerung in der Diözese im Gange sind. Nicht alle von Ihnen haben an diesen
Präsentationen teilgenommen, daher schulde ich Ihnen ein paar Erklärungen im Zusammenhang
mit den Ankündigungen, die Sie gerade erhalten.
Seit Ende des Jahres 2019 ist es mein Wunsch, einen synodalen Prozess in jeder
Seelsorgeeinheit einzuleiten. Das Corona-Virus verzögerte dieses Projekt, welches
Versammlungen beinhaltete, doch gleichzeitig bestätigte es mich in dem Gefühl bestimmter
Dringlichkeiten. Gerade die häufigen Überlegungen zu den Gründen, die ein Fernbleiben der
Kirche erklären, zeigen mir, dass die Situation, die ich in einigen Jahren erwartet hatte,
schon heute eintritt, und dass es dringend notwendig ist, lebendige christliche
Gemeinschaften zu fördern, in die die Menschen gerne zurückkehren wollen (ganz im Sinne
meines Letzen Hirtenbriefes). Aus diesem Grunde kommt auch eines der Elemente der
vorliegenden Mitteilung: Es scheint mir vorrangig zu sein, dass Priester, die lebendige
Zentren fördern können, dies auch tun, und darum bitte ich die derzeitigen Bischofsvikare
Jean Glasson und Christophe Godel, und danke ihnen, dass sie diese Aufgabe übernehmen,
wohingegen Don Pietro Guerini, gezeichnet von der Pandemie, in seine Heimatdiözese
zurückkehrt; der Kanton Genf wird sich in einem Jahr diesem Prozess anschliessen. Seit
Jahren wird mir regelmässig vorgeworfen, diese guten Pfarrer ihrer eigentlichen Mission
weggenommen zu haben, um sie an einen, im Übrigen äusserst wichtigen, Dienst zu
binden...
Ausserdem kennen wir seit langem eine glückliche pastorale Zusammenarbeit zwischen
Getauften: daher erscheint es völlig normal, dass die SE von Seelsorgeteams geführt
werden, und Laien Dienste jeglicher Art übernehmen können. Ein Teil der Funktion der
Bischofsvikare wird von bischöflich Beauftragten, Laien oder Diakone, übernommen. Dieser
Teil der Funktion wird die Koordination aller Dienste der Kirche in den Bistumsregionen
(dies der neue Name für Vikariate, da deren Bezeichnung Vikare implizierte) beinhalten.
Die Anwesenheit von Beauftragten, die keine Priester sind, wird von der Anwesenheit eines
zweiten Generalvikars und dem Plan zur Entwicklung der Rolle der Dekane begleitet
(eventuell mit Adjunkten, damit deren Arbeit sie nicht von ihren seelsorgerischen Aufgaben
abhält).
Es geht nicht nur darum, alles beim Alten zu lassen, abgesehen der Änderungen von Personen
und Terminologie. Das grundlegende Ziel ist es, lebendige Gemeinschaften zu fördern, in
denen die Gegenwart des Herrn erlebt und entdeckt werden kann. Unsere Strukturen dienen
keinem anderen Ziel. Der synodale Prozess, den ich mir wünsche, muss uns dazu befähigen,
im Licht des Heiligen Geistes, solche Gemeinschaften zu sein. Ich bat die Beauftragten,
welche ich jetzt ernenne, einen Glaubenssprung zu wagen, denn wir begeben uns in eine
Zukunft, die sowohl ähnlich bleibt (denn die Kirche bleibt der Leib Christi, der gestern,
heute und morgen derselbe ist) als auch verschieden ist (unsere territoriale Struktur zum
Beispiel hat sich verändert und wird sich weiter verändern). Während meiner Tour durch die
Kantone habe ich meinen Wunsch nach mehr Transversalität in der Diözese erklärt, weil ich
sehe, dass überall ähnliche Fragen auftauchen und dass der Austausch von Fragen und
Antworten in allen Bereichen von Vorteil ist. Gleichzeitig beinhaltet das Leben der Kirche
eine Subsidiarität, die teilweise praktischer Art (z.B. Zusammenarbeit mit kantonalen
Strukturen und anderen Ordensgemeinschaften) und grundlegend theologischer Art ist: Gott
sieht uns und ruft uns höchstpersönlich, und wir können uns nicht nur an allgemeinen
Mustern festhalten.
Es kommt nicht von ungefähr, dass ich Euch an Pfingsten schreibe: möge uns der Heilige
Geist leiten!
Freiburg, den 23. Mai 2021
+ Charles MOREROD
Beilage: Embargo-Pressemitteilung